L'ACCOMPAGNEMENT PSYCHIQUE ET GLOBAL PENDANT LA GROSSESSE
La maternité est tridimensionnelle.
Tridimension temporelle et corporelle. Un outil de travail sur Soi, dans la tridimensionnalité, au plus près de son Originaire semble s'imposer. Pour ma part, j'ai choisi la sophrologie. Outil renforçateur de toutes les capacités de l’être humain, les parents vont pouvoir renforcer leurs capacités (confiance en soi, ancrage, présence…) et tout cela grâce à une Conscience du corps initialement, puis de l’esprit, ensuite de l’unité corps-esprit, pour en arriver très vite à renforcer leurs valeurs existentielles.
La première valeur renforcée par les parents d’après leurs récits de vécus est la Valeur de la Famille…
L'unité corps-esprit
Le corps et l’esprit forment un tout totalement indissociables dans leur fonctionnement comme dans leurs manifestations, de surcroît pendant la grossesse qui s'avère être un processus de transformation aboutissant au devenir mère. Tous les auteurs s’accordent sur ce sujet, qu’ils soient psychologues, neuropsychiatres, maternologues, éthologues...
Le chemin de Parentalité
Devenir parents constitue ainsi une étape du développement psycho-affectif de tout individu, similaire à la période de l’adolescence, avec un état de crise possible. Catherine Bergeret-Amselek, psychothérapeute et psychanalyste reprend ce concept en parlant de « crise de maternalité », la grossesse étant selon elle un « passage de fille de ... à mère de ... », une période « de passation de pouvoir ou d’identification à sa propre mère » qui peut donc devenir conflictuelle, selon l’expérience passée et vécue.
Pendant la grossesse comme dans le post-partum, il s’opère donc tout un remaniement émotionnel associé à une fragilité psychique spécifique à cette période. Le docteur Bydlowski, neuropsychiatre, évoque la transparence psychique. Cet état propre à la maternité favoriserait à cette période la remontée de contenus inconscients comme en témoignent de nombreuses mères et pères, tant pendant la gestation qu’après la naissance de l’enfant.
En pratique, on note beaucoup d’angoisses, d’anxiété et de questionnements personnels : passé, présent et futur s’entremêlent, rendant cette période souvent particulièrement difficile, bien que physiologique à la base. En somme, on retrouve chez tous les parents, du pré au post-natal, cette triade : Vulnérabilité – Maternité – Parentalité, à échelle variable, bien entendu.
Les vulnérabilités seront majorées ou moindres, selon l’expérience vécue, mais surtout selon la propre capacité de résilience des parents. Or, comme le décrit Boris CYRULNIK, « la résilience ne serait pas une simple adaptation », « la résilience va plus loin, en se donnant comme la capacité de bien fonctionner malgré les situations critiques, adverses ou traumatiques ».
Le devenir parent crée un retour à soi, il s’agit d’un parcours intérieur qui relève de l’inconscient et qui, selon le docteur Jean-Marie Delassus, pédopsychiatre et maternologue renverrait la mère à son « origine ». A sa Maternogenèse donc. Il peut être extrêmement difficile et représente au minimum un état de régression.
Cet état débute dès le désir d’enfant et se poursuit environ jusqu’à la fin de la 1e année de l’enfant.
Le lien d’attachement parent-enfant n’en sera que renforcé par la sécurité émotionnelle que favorisera la construction du sentiment de soi émergeant des entraînements sophroniques (SophroPérinat®) ou des techniques proposées en PNPP®.
Avec la répétition des séances et l’autonomie qui en découle, les sentiments vitaux sont plus présents (des parents et des enfants), le stress diminue voire disparaît, la confiance en soi et la sécurité émotionnelle émergent, les capacités parentales et maternelles s’en trouvent renforcées. Tout cela laisse la place à bien des émotions positives au sein des familles…
Enfin, la sophrologie post-natale présente également l’intérêt de « réparer » des traumatismes obstétricaux. La sage-femme sophrologue que je suis a souvent recours à cette technique afin de prévenir voire de traiter les névroses post-obstétricales (troubles du stress post-traumatisme obstétrical). Il s’agit d’une sophromnésie spécifique. J’ai souvenir d’une patiente qui a « réparé » son 2eme accouchement 16 ans plus tard… Il n’est jamais trop tard pour se remplir d’émotions positives et tendre ainsi vers le Bonheur !
Si ce travail vous intéresse, vous pouvez rejoindre les stages proposés sur la périnatalité Stages pour les parents sur demande.
www.falevitch-formation.com